
« Elle a pris la prime d’arrachage sans m’avertir. Elle a pompé le fric direct », des vignerons sous la pression des banques
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Croulant sous les dettes, des viticulteurs bordelais témoignent du harcèlement qu’ils subissent de la part de leur banque, pressée de récupérer sa mise. E xit les menaces, les coups de fil et les e-mails à répétition. Vincent*, 45 ans, à la tête de 26 ha en aoc Castillon côtes de bordeaux, 95 % écoulés au négoce, pousse un « ouf ! » de soulagement : depuis octobre dernier, son exploitation est placée sous mandat ad hoc, une procédure dans laquelle un mandataire essaie de trouver un accord avec ses créanciers. « Le Crédit Agricole ne va plus me harceler », lâche-t-il. Son endettement est de 400 000 €. C’est en 2024 que [...] Voir l'article complet sur VitiSphere