C’est comme ça et pas autrement : la gare de Perpignan est le centre du monde
145
Retour à Stefan Zweig, qui ne me quitte guère, ces temps-ci. Dans son roman Le Sentiment des crépuscules (Robert Laffont), Clémence Boulouque rappelle que le romancier autrichien a conduit le surréaliste espagnol Salvador Dalí chez Sigmund Freud dans sa maison londonienne de Primrose Hill où le fondateur de la psychanalyse avait trouvé refuge quelques mois plus tôt, chassé de Vienne par les nazis. C’était le 19 juillet 1938. «Je n’ai jamais vu un spécimen d’Espagnol plus parfait. Quel fanatique !», se serait exclamé Freud, fasciné par ses roucoulements, ses grimaces, sa moustache. Le mot fanatique renvoie au latin fanum, nom dérivé de [...] Voir l'article complet sur larvf.com