Château Lagrange, quarante ans d’une révolution silencieuse
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Au commencement des eighties, Georges Duboeuf donnait au beaujolais nouveau son grade d’ambassadeur. Emissaire des intérêts rhodaniens, la bouteille de gamay fraîchement vendangé devenait un hit international, best-seller au pays du Soleil Levant. Derrière nos écrans, on découvrait ébahis lesdits Japonais qui, hilares, plongeaient – tête la première – dans un bassin rempli du vin de Brouilly, Morgon ou Fleury. Depuis les rives de la Garonne, on soulignait tant la réussite commerciale que l’hérésie de cette vinothérapie en bikini. L’œnophile nippon touchait le fond, sa crédibilité prenait l’eau, en faisant un amateur de pédiluve. Dans ce contexte, l’arrivée de la famille Saji au château Lagrange suscite le plus grand scepticisme [...] Voir l'article complet sur Terre de vins