Et si le thé était le nouveau vin ?
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DAVID ADRIEN Albert Einstein est bien pratique, il sert à tout. Même à justifier l’impensable. Tenez : « L’important est de ne jamais cesser de se remettre en question. Ne perdez jamais une sainte curiosité. » Et hop, voilà un imparable argument d’autorité pour valider mon envie de vivre le thé à table à la façon d’un vin. En vérité, je n’étais mue que par une simple curiosité, surtout pas sainte et à peine saine : est-ce qu’un repas gastronomique est aussi mémorable quand il est accompagné de thé à la place du vin ? La réponse est oui, à condition que le thé soit lui aussi mémorable. Que, par son goût, par son histoire, par son service, il participe autant que le vin à un processus de découverte et de dégustation. Evacuons d’emblée une information : les [...] Voir l'article complet sur Le Monde