Quand on court en descente, faut-il accélérer pour bénéficier de la vitesse lors de la montée ?
Imaginez que vous courrez sur un terrain vallonné. Des descentes, puis des montées. DESSIN
Faut-il accélérer en descente pour bénéficier de la vitesse justement ?
Cette expérience avait été menée à bien par le grand Galilée soi-même. Si vous prenez une bille tout à fait lisse, que vous la faites glisser le long d’un plan incliné, elle va remonter exactement à la hauteur d’où elle était partie.
Bien entendu, c’est valable dans un monde idéal sans frottement d’aucune sorte qui dissipent de l’énergie.
L’astuce est justement sur la dissipation. La course dépense énormément d’énergie à déformer les chaussures, à absorber les chocs dans les articulations, à frotter sur le sol afin de vous propulser vers l’avant… Ce n’est pas efficace mais on n’a rien de mieux si vous êtes à pied. Vous n’aviez qu’à aller en vélo.
La science ne recommande pas de courir comme un dératé pour profiter de la vitesse, vous allez gagner quelques mètres et vous épuisez comme un gueux.
Il faut gérer subtilement la descente en allongeant la foulée, tenir la foulée allongée au début de la montée et puis diminuer la foulée.
Les coureurs professionnels le font naturellement. Merci la science qui peut tout.
Salukes
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