À la table des Goncourt avec Claudel
131
Dans une brasserie de l’avenue de l’Opéra, à Paris, Philippe Claudel évoque pour moi les vins qui accompagnent les déjeuners des jurés du prix Goncourt, le premier mardi de chaque mois, au premier étage de Drouant, où les membres de l’académie ont établi leurs quartiers en octobre 1914. La guerre avait commencé depuis plus de deux mois. Charles Péguy et Alain Fournier étaient tombés pour la france sur les côtes de Meuse où la demeure d’or et de pluie des vendanges s’était soudain changée en riflette. Longtemps après que les poètes ont disparu, les agapes se poursuivent et des écrivains [...] Voir l'article complet sur larvf.com