Depuis la mort de son père vigneron, terrassé par un cancer causé par une exposition à un pesticide désormais interdit, Valérie Murat mène une guerre sans relâche à l’industrie chimique.
En faisant analyser par un labo des bouteilles flanquées du logo HVE (Haute Valeur Environnementale), la porte-parole de l’association d’Alerte aux Toxiques souhaitait révéler au grand public que le « greenwashing » touchait également le monde du vin. En effet, les résultats des analyses sont accablants pour ces vins se voulant plus respectueux de l’environnement et des consommateurs.
Aujourd’hui les principaux accusés contestent l’interprétation des résultats, en mettant en avant les quantités infimes de pesticides retrouvés dans les vins analysés. Certes, et encore heureux ! Le vrai problème que pointent ces résultats, c’est bel et bien l’utilisation intensive dans les vignes de ces produits de synthèse qui détruisent la petite faune, mettent en danger la santé des ouvriers agricoles ainsi que celle des populations riveraines…
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