Le café brûlé est-il l’amer à boire ?
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Torréfaction chez Belleville Brûlerie, à Paris. GUILLAUME BELVÈZE Longtemps, nous nous sommes contentés, sans le savoir, de boire du café au goût de brûlé. A cette boisson, dégustée quotidiennement par 90 % des Français, on associe donc une saveur fortement amère, presque terreuse ; une liqueur pâteuse qui persiste longuement sur le palais. D’un point de vue aromatique, ce marqueur amer reflète pourtant très peu la spécificité des grains du café que l’on achète en capsule ou en sachet ou que l’on boit en terrasse. Car, rappelons-le, les grains de café se déclinent en une grande diversité de terroirs, d’origines et de variétés – à l’image des cépages et des vignobles pour le vin. En réalité, ce côté brûlé [...] Voir l'article complet sur Le Monde