Les yeux bien ouverts
419
Mon collègue Patrick Désy l’a souvent écrit dans ces pages : la dégustation à l’aveugle est un exercice qui force l’humilité. Parfois, on vise juste et on est bien fier, mais le plus souvent, on se prend de grosses claques. J’en ai encore eu la preuve il y a deux semaines, lors d’une dégustation qui portait essentiellement sur les vins blancs du Québec, que je connaissais bien. Enfin, c’est ce que je croyais. La claque n’a pas tardé. Dans mon verre, j’ai vu défiler une série de vins connus, d’autres moins connus. Tous au moins issus de cépages que j’ai visités à maintes reprises. À la fin de la séance, j’étais totalement déboussolée. En recevant la liste [...] Voir l'article complet sur Journal de Montreal