Loïc Pasquet, un viticulteur frondeur dans le Bordelais
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A Landiras, Loïc Pasquet laboure ses terres avec une mule espagnole. Corbeyran Pour les uns, Loïc Pasquet est un héros aux convictions viticoles bien trempées. Pour d’autres, il est à mettre aux fers pour ses pratiques hérétiques. Il concocte un vin dans le Bordelais, un graves nommé Liber Pater (nom d’un dieu antique symbole de fertilité), qui remet en cause l’ordre établi depuis 1855. Soit un vin récent, qui ne respecte ni les appellations, ni les cépages, ni la façon de planter, mais qui a rapidement atteint les prix dignes de ceux du mythique et historique Petrus. Soit plus de 4 000 euros la bouteille. Reprenons son histoire. Originaire du Poitou, Loïc Pasquet suit des études d’ingénieur en matériaux à Dijon, où il découvre les vins de Bourgogne et crée une affaire de [...] Voir l'article complet sur Le Monde