Tu le bois ou tu le vends ?
1052
J’ai toujours pensé et souvent dit qu’il n’y a aucune raison qui empêche un vigneron de s’enrichir du fruit de son travail. Que ce privilège de plus en plus rare n’était pas réservé aux footballeurs africains, aux chanteurs de charme ou aux informaticiens de Californie. La montée en puissance de gros prix impossibles fait vaciller cette conviction. Le sort réservé aux plus chères des bouteilles est aussi un sujet d’énervement. Là encore, pas question de juger ceux qui spéculent sur le vin. Ils font bien ce qu’ils veulent avec leurs bouteilles et s’ils considèrent que leur cave est un asset, ça les regarde. Le problème est ailleurs. D’abord, dans la frénésie qui s’empare de quelques acteurs du [...] Voir l'article complet sur Le blog du BonVivant