Cette journée est dédiée à un état des lieux, explorant la réalité des consommations, la réalité commerciale, les mécanismes du plaisir de boire, ceux de la dépendance, les chiffres de mortalité, et un modèle d’éducation possible. Peut-on différencier les pratiques de boissons, les types d’alcool, la place du vin seul ? Les éclairages des spécialistes montreront combien les situations varient selon l’âge, le sexe, ou encore les différents moments de vie.
Face à l’opposition entre les risques liés aux prises d’alcool trop importantes et les effets bénéfiques apportés par le vin, comment éviter les effets néfastes et ne garder que les effets bénéfiques ?
Culpabiliser, faire peur avec les taux de mortalité, le nombre de cancers, le raccourcissement de la vie et de sa qualité, et donner des règles trop générales de consommation, ne semble pas suffisant. Toute prise d’alcool obéit à de nombreux mécanismes allant du plaisir simple de la dégustation et de la convivialité, aux dépendances nocives qui s’installent pour bien d’autres raisons que la mise à disposition par le commerce de l’alcool sous toutes ses formes. Il est important de comprendre les réalités médicales, commerciales, psychologiques, psychiatriques, sociétales, etc.
Les règles de modération ne s’appliquent en fait à personne, chacun ne se sentant pas concerné par cette approche trop restrictive. Nous savons tous que certains peuvent être pénalisés par une absorption d’alcool faible, et que d’autres ne seront jamais malades d’une pratique excessive, disparités expliquées par le grand nombre de facteurs qui accompagnent les prises alcool, certains étant protecteurs et d’autres aggravant de la situation, quelle que soit la dose prise.
Cette journée du 30 janvier est dédiée à un état des lieux, survolant la réalité des consommations, la réalité commerciale, les mécanismes du plaisir de boire, ceux de la dépendance, les chiffres de mortalité, et un modèle d’éducation possible.
Peut-on différencier les pratiques de boissons, les types d’alcool, la place du vin seul ?
Les éclairages des spécialistes montreront combien les situations varient selon l’âge, le sexe, ou encore les différents moments de vie.
Neuro-Biologie des addictions – La question des vulnérabilités individuelles
Jean-Michel Delile, psychiatre, directeur général du CEID-Addiction
30 ans de Prévention au Québec
Si vous pensez que l’Education n’est pas nécessaire, essayez l’Ignorance !
Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool
Discussion avec les auditeurs
Voir la vidéo sur Youtube (La Cite du Vin)
