
Vin. « On essaye de les comprendre » : près de Bordeaux, des chercheurs scrutent l’adaptation de cépages exotiques
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Les grains blancs se gorgent des rayons de soleil de la fin septembre. « Pas mal non ? Il est beau, sans pourriture. Même pas encore mûr. Il tiendra bien deux semaines encore », sourit Agnès Destrac-Irvine. Son protégé s’appelle xynisteri. Ce cépage tardif s’épanouit sur une parcelle expérimentale de Villenave-d’Ornon. À 3 000 kilomètres de sa Chypre natale. C’est l’une des 52 variétés testées par l’Inrae, sur un sol de graves typique du Bordelais. « On ne peut pas leur parler, mais on essaye de les comprendre », résume la chercheuse. Depuis 2009, l’unité écophysiologie et [...] Voir l'article complet sur SudOuest