DIMANCHE 17 OCTOBRE 2021
Victoire Le Dorze
L’histoire du domaine s’inscrit dans le temps ! Des traces de parcelles de vignes ont permis de remonter jusqu’en 1791. Le domaine est un lieu préservé, avec une bastide du 18ème siècle surplombant un vignoble cerné de bois et de collines. Victoire et son père Christian ont acquis le Château Bonisson en 2017. Leur objectif est de donner un nouvel élan à cet ancien domaine, en respectant des valeurs de qualité et d’authenticité. Le terroir du domaine est intéressant : Il se situe à la confluence de 3
types de sols (calcaire, argilo-calcaire et limoneux). Cette diversité apporte une grande variété de goût aux vins. Avec 10 hectares de vignes en appellation « Coteaux d’Aix-en Provence », Victoire et son père produisent les trois couleurs vins à partir de Syrah, Grenache, Vermentino et Sauvignon. La famille est très attachée au respect de la biodiversité. Les vendanges sont réalisées à la main pour garantir une parfaite intégrité des raisins et la culture de leur vigne est menée en agriculture biologique
Philippe Raimbault
Philippe a fait ses premiers pas dans le vin à
14 ans sur le domaine familial puis au lycée viticole de Cosne sur Loire. La viticulture est inscrite dans ses gènes ! Dans la famille Raimbault, les vignerons se succèdent depuis 13 générations. Philippe a appris l’exigence et la qualité du travail de la vigne, avec son père et son grand-père. En 1998, le domaine a été séparé en deux entre Philippe et
son frère. Philippe a pu, de son côté, exprimer librement sa passion des vins
sains et authentiques. Il exploite aujourd’hui 10.5 hectares en appellation
Sancerre, 5 hectares en Pouilly-Fumé et 1.5 hectare en Coteaux du Giennois. Les
sols sont riches en minéraux et aussi en fossiles marins dont Philippe fait la
collection. La biodiversité occupe une grande place sur le vignoble de
Philippe, en effet il respecte les exigences pour une viticulture durable et
responsable et le vignoble est labellisé HVE depuis 2015. Philippe a d’ailleurs
mis en place des nichoirs dans les vignes pour protéger les chauves-souris et
suit l’évolution de leur population avec l’aide des spécialistes du Muséum
d’histoire naturelle de Bourges.
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