
Comment faire du vin bien élevé
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DAVID ADRIEN En dégustation, les pensées anthropomorphiques envahissent aisément mon esprit. Sur ma langue, le vin se métamorphose en sale gosse turbulent, en adorable bambin à l’énergie réjouissante, en jeune poli un peu trop sage, ou belle âme qui porte fièrement sa maturité, vieux sage qui me donne une leçon, mignonne mamie ou pépé mal lavé. Elève-t-on un vin comme on élève un enfant ? Sans vouloir me lancer dans un succédané de « Darons Daronnes », newsletter de la rédaction consacrée, elle, aux vrais enfants de chair et d’os, je peux déjà m’engager sur un parallèle évident : un vin est toujours mieux élevé s’il est aimé, si la personne qui le fait naître le chérit et en prend soin. Bien sûr, on peut faire des erreurs et il arrive, comme pour nos petits, [...] Voir l'article complet sur Le Monde