Comment le cognac défend son bien le plus précieux : l’appellation d’origine contrôlée
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L’affaire est entendue : il n’y a de cognac qu’à cognac et dans sa région. Victime de son succès, l’or ambré des Charentes a toujours été copié, imité, usurpé. À la fin du XIXe siècle au brésil, des contrefacteurs produisaient « un mauvais alcool allemand dans lequel avaient macéré de vieux cuirs de souliers, des sucres plus ou moins brûlés et quelques gouttes d’essences industrielles » (1). Il ne s’agit là que d’un exemple ! Très tôt, les négociants et viticulteurs comprirent qu’il fallait protéger leur trésor. Cela fut fait dès 1909, avec le décret dit Fallières, qui fixait les limites géographiques… L’affaire est entendue : il n’y a de cognac qu’à Voir l'article complet sur SudOuest