
En Anjou, l’arrachage de vignes n’est plus tabou : « il faut qu’on réfléchisse rapidement, mais très rapidement »
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Les quelque 20 000 hectares du vignoble d’Anjou-Saumur répondaient plutôt bien à la demande jusqu’en 2023. La panne des rosés tendres a rebattu les cartes et lancé le débat sur un arrachage raisonné. C omme une constante médicale stable, la surface du vignoble d’Anjou-Saumur ne bouge pas depuis des dizaines d’années : 20 000 et quelques hectares. Une stabilité dont le vignoble tirait une certaine fierté : pas d’emballement sur les plantations quand la situation est porteuse, mais pas d’arrachage subi non plus. A l’intérieur des 20 000 ha, c’est la mobilité entre les cépages qui a prévalu tout au long des dernières décennies pour s’adapter aux volontés du marché. Bien appuyé sur la [...] Voir l'article complet sur VitiSphere