En Bourgogne, l’avenir se lit dans le marc
27
DAMIEN FLORÉBERT CUYPERS POUR M LE MAGAZINE DU MONDE A quelques jours de la Toussaint, dans les rues des villages viticoles de bourgogne, les odeurs de raisin en fermentation ont laissé la place à celles, encore plus intenses, qui émanent des alambics. La vinification terminée, les cuves sont vidées. Il en reste une matière sèche – peaux, rafles et pépins –, appelée « gène », utile à un autre produit de la région : le marc. Impulsée par les moines cisterciens à la fin du XVIIe siècle, cette eau-de-vie a eu son moment de gloire au début du XXe siècle, au point d’inspirer Picasso pour un de ses tableaux (La Bouteille de vieux marc, 1913) et d’être reconnue appellation d’origine contrôlée en 1942, [...] Voir l'article complet sur Le Monde