Les vendanges manuelles, une exception au pays du cognac
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Bouteville (Charente), un vendredi matin d’octobre. La brume recouvre le bas des coteaux de Grande champagne, premier cru du cognac. Anne Lacaud / SO Ce vendredi matin d’octobre, il fait 4 °C. Le soleil joue avec la brume, ourlant les coteaux de Grande champagne d’étoffes diaprées et de teintes automnales. Au sommet des Trois Lépreux, une trentaine d’ouvriers agricoles s’active, sécateur à la main. « Surtout, ne vous placez pas devant le tracteur. La parcelle est pentue et le sol glissant. C’est dangereux ! Restez bien derrière, dans les rangs », insistent Paul Giraud père et fils. Paul Giraud père et fils en sont convaincus : la récolte manuelle du raisin n’est pas un rite folklorique mais un gage [...] Voir l'article complet sur SudOuest
