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« Elles étaient belles mes vignes, j’en étais fière… » : en Gironde, cette vigneronne a choisi l’arrachage sans prime

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Il n’y aura pas de vendanges cette année pour Pascale Belliard. Au château Sainte-Marotine de Targon, dans l’Entre-deux-Mers, la plupart de ses vignes ont disparu, emportées par la crise et l’arrachage qui s’impose dans un contexte économique d’une logique implacable : il y a trop de vin bordelais au regard de la demande. Au printemps, la vigneronne, 60 ans, a donc arraché un peu plus de trois hectares avec le dispositif sanitaire lui permettant, grâce aux primes reçues, de déplanter 11 hectares de plus. Il lui reste un peu plus d’un hectare, du jeune malbec, posant fièrement devant sa maison. Elle [...] Voir l'article complet sur SudOuest

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